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Léon Deubel, par les destins banni


Par les destins banni, d’un âge à l’autre, en butte Aux périls embusqués, masqués des temps brutaux, J’ai gardé, dans la trêve ou le feu de la lutte, Mon idéal, comme une épée sous mon manteau.

Léon Deubel, « L’épée »



Léon Deubel photographié par Louis Pergaud, 16 février 1904

Coll. Bibliothèque Municipale, Belfort


Difficile d’imaginer qu’une Société des amis de Léon Deubel ait pu exister. La dissolution en 1963 de cette association créée en 1927 est révélatrice de l’oubli dans lequel a progressivement été plongé ce poète. Aujourd’hui, l’héritage de Deubel se trouve protégé par l’association des Amis de Louis Pergaud qui, elle, existe toujours depuis sa création en 1965. Elle se charge, outre celle de Pergaud, de promouvoir l'œuvre de Deubel, qui n’a malheureusement jamais connu de succès équivalent à celui de La Guerre des boutons. Si quelques études sur Léon Deubel ont bien paru çà et là, si la publication en 2013 de l’anthologie Une arche de clarté a permis de diffuser plus largement son œuvre, cela n’a pas suffi à tirer le poète belfortain des limbes de l’oubli.

Comment lui rendre l’hommage le plus juste possible, sans associer à son portrait le tableau des multiples déconvenues de son destin tragique ? Véritable esprit libre, il était fait de contradictions et de paradoxes, et échappe ainsi à toute tentative de classification. Peu préoccupé par la vie courante, il vivait dans les replis de son âme élevée et de ses rêveries chimériques, convaincu qu’il était de la supériorité de son don littéraire. Jamais il ne pactisa avec une existence contraire à ses profondes aspirations. Son suicide le 12 juin 1913 paracheva son existence de poète, véritable maudit parmi les maudits.

Chez Léon Deubel, l'œuvre et la vie sont entremêlées. Son existence marginale a été marquée par l’instabilité et le sacrifice à l’Idéal. « Allons, du courage ! » écrivit-il à son ami Eugène Chatot en 1899. « Vis pour l’art et l’idée. Cela me soutient étrangement. »


Une existence chaotique

« Deubel ne vit pas la vie, il la rêve, et son imagination a déjà chevauché plus loin que l’instant qui lui demeure étranger. »

Léon Bocquet


Né à Belfort le 22 mars 1879, Léon Deubel est l’unique enfant d’un couple – désuni – de tenanciers d’hôtel. La solitude de son enfance, renforcée par le deuil de sa mère alors qu’il était âgé de six ans, devait imprégner toute son œuvre. « J’entends pleurer en moi les peines/De ma pauvre enfance claustrée/Dont j’ai passé les heures vaines/En une attitude prostrée. » (« Ô Mort paisible », in La Chanson balbutiante). Une scolarité instable accompagne ce douloureux début dans la vie. Au collège, il brille surtout par son comportement indiscipliné, et son unique joie provient de l’amitié qu’il noue avec son condisciple Eugène Chatot. Ce dernier aura la bonne idée de le mettre en relation avec le poète et écrivain Louis Pergaud quelques années plus tard. Ces deux liens, presque fraternels, tiendront une grande importance dans la vie de Deubel.

En 1897, ses études terminées, il trouve un emploi de répétiteur. Mais, mal accepté par ses collègues, il erre d’établissement en établissement et partout rencontre la même hostilité. On l’accuse, entre autres, de pervertir les élèves, fascinés par son caractère rebelle et permissif. Pour échapper au marasme d’un emploi alimentaire qui le tourmente, il se met à lire de la poésie, à écrire des vers ; c’est ainsi qu’en 1899 paraît La Chanson balbutiante.

Bientôt, le pion Deubel nourrit l’espoir de quitter la province. Sa révocation va favoriser son projet, et Deubel arrive à Paris le 1er mars 1900. C’est le début d’une vie de bohème, pendant laquelle les périodes de misère alternent avec les périodes plus fastes lorsqu'il parvient à trouver de modestes gagne-pain, en dernier recours. « J’ai frôlé la lie de la pègre des bas-fonds parisiens ; j’ai vu de près la face ignoble du vice dans les meublés et le souffle impur de l’immonde m’a souffleté au visage. » confiera-t-il un jour à Léon Bocquet. Ses amis l’aident ; parmi eux, le fameux Louis Pergaud, alors élève à l’École Normale d’instituteurs de Besançon, qui se démène pour faire connaître La Chanson balbutiante autour de lui.

En 1901, il fait éditer à frais d’auteur Le Chant des routes et des déroutes. S’ensuivront les Sonnets intérieurs (1903), et Vers la vie (1904), recueil composé de plaquettes antérieures. Un voyage en Italie nourrit son inspiration pour une autre plaquette, Sonnets d’Italie (1904). C’est une période poétique faste pour le jeune poète, qui pourtant meurt de faim et de froid sur les bancs parisiens, sans logement ni ressources. Hector Fleischmann l’héberge dans les locaux de la revue L'Événement. On lui confie des pièces de théâtre à copier ; sa belle écriture lui assure quelques tâches de scribe. Poursuivant sur sa lancée, chaque fois en dépit des difficultés nombreuses qu’il rencontre, Deubel publie La Lumière natale en 1905, et Poésies en 1906. Mobile, instable, il court de Paris à Belfort, revient à Paris pour préparer un concours d’expéditionnaire auquel il renonce, et un concours de la Préfecture de la Seine auquel il échoue. Il préfère écrire de la poésie, quitte à se nourrir de restes de nourriture qu’il trouve dans les rues. Riche de projets littéraires, il participe en 1907 à la création d’une revue, L’île sonnante (1907-1913).

Après le tirage à très petit nombre de Poèmes choisis (1909), Léon Deubel se replie de plus en plus sur lui-même. Il publie encore la plaquette Ailleurs, en Allemagne, où sa poésie est appréciée. Puis, progressivement, il coupe les ponts avec ses derniers amis, entreprend de détruire ses papiers, de se séparer de ses quelques livres. Le 12 juin 1913, enfin, las de lutter contre le monde et contre lui-même, il se jette dans la Marne, à Maisons-Alfort. Ironie du destin : c’est lui qui avait dissuadé Louis Pergaud de se suicider une dizaine d’années plus tôt. « Le suicide, n’y songe plus. C’est, comme on dit au théâtre, une fausse sortie. Et puis, ne vaux-tu pas mieux que ce dénouement banal de forcené ? » (novembre 1904).


Sous le signe des grands Maudits

« Toi, le Maître, notre magnifique et doux Verlaine, errant sublime, toi, Rimbaud, petit roi de royautés fragiles et dont le cœur était brodé de chimères comme un rideau, toi, enfin, Laforgue consumé par l’agnosticisme, Pierrot blafard tatoué de sentences lunaires. »

Deubel et Fleischmann,

Revue Verlainienne n°1 (1901)


Trois sources d’inspiration principales imprègnent la poésie de Deubel : Rimbaud, Laforgue et Verlaine. Il leur consacre d’ailleurs une section intitulée « Les Maudits », dans les Sonnets intérieurs.

Rimbaud incarne à ses yeux un modèle de vagabondage et de liberté, « à l’avant penché des bateaux ivres » (« Arthur Rimbaud », in Sonnets intérieurs). Ce « petit roi de royautés fragiles » (Revue Verlainienne) est sans doute aussi le « petit roi de Chimérie » du poème « Abdique, ô Roi » (Sonnets intérieurs). Deubel se désignait ainsi lui-même, et Léon Bocquet reprend cette dénomination jusque dans le titre de sa biographie Léon Deubel, Roi de Chimérie (1930). Dans une lettre à Eugène Chatot du 28 juillet 1900, il reconnaît explicitement l’influence « de Laforgue et surtout de Rimbaud », et n’hésite pas à considérer qu’il est « en train de devenir un Rimbaud très verlainien » par son alliance de tendresse et d’ironie. « Seigneur ! j’étais sans rêve et voici que la lune/ascende le ciel comme une route haute ».

En Laforgue il voit une figure de Pierrot moderne, « Pierrot qu’on exila sous quelque redingote… » (« Jules Laforgue », in Sonnets intérieurs), à la fois mélancolique et ironique. Dans son œuvre, Deubel multiplie les invocations à la lune, si fréquentes chez Laforgue, ce « Petit amant berné qui partait à la brune/Prouver par A plus B son amour à la lune (« Jules Laforgue »). « Sélénité », « lunaire », « lunatique », « illuné »..., Deubel décline le thème lunaire sous toutes ses formes, et dans tous ses recueils, y compris les plus tardifs.

Mais c’est surtout Verlaine qui représente le modèle prépondérant des premières années de lecture et d’écriture. La Chanson balbutiante est un recueil verlainien, jusqu’à son titre (écho de La Bonne Chanson ?). La moitié du recueil, intitulée « La Chanson du pauvre Gaspard », est placée sous les auspices de Verlaine. Deubel, c’est l’enfant blessé qui confesse dans « Candeur » (1899) : « je suis un grand garçon timide et nostalgique »… Il se retrouve ainsi dans la figure de l’orphelin mythique de Gaspar Hauser (Sagesse, 1881).

Verlaine, l’ « errant sublime », est partout sous la plume du jeune poète. Avec Léliancolies (1901), titre au néologisme si révélateur, Léon Deubel reprend une fois encore la figure du « pauvre Lélian » introduite par Verlaine dans Les Poètes maudits (1884). Cofondateur, avec Hector Fleischmann, de La Revue Verlainienne, il dédia d’ailleurs le premier numéro de la revue « à la gloire trinitaire de Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Jules Laforgue ». Dans les Sonnets intérieurs (1903) culmine l’hommage à Verlaine, avec deux poèmes dont un « Soir sur Verlaine », portant la marque des Poèmes saturniens. Il s’identifie au Maître en l’imitant, comme dans « Offrande » (La Chanson balbutiante) dont le premier vers (« Voici ma vie, humble et plaintive ») est un écho volontaire au célèbre « Green » de Verlaine. Plus encore, il n’hésite pas à lui consacrer un poème, « Acte d’amour », véritable déclaration, dans laquelle le poète le désigne comme son frère et reconnaît lui avoir « emprunté [s]a forme musicale ». En effet, il lui doit non seulement certaines images ; « douceur », « soir », « automne », « pluie » etc., mais aussi des formes caractéristiques. Fidèle à « L’Art poétique » de Jadis et Naguère, Deubel suit le conseil de Verlaine d’user de « la musique avant toute chose ».

Peu à peu, se dessinent cependant un éloignement des grands modèles et une individualisation de l’inspiration.


S’affranchir des maîtres


A la mort de Léon Deubel, Louis Pergaud s’occupe de la publication d’un recueil de vers posthume, Régner (1913), qui regroupe des poèmes précédemment publiés, et d’autres inédits. [Ce volume a été réédité en 2022 par Irène de Palacio, aux éditions Complicités]. Il en rédige une très belle préface, dans laquelle il note : « Avec La Lumière Natale il sortait tout à fait de l'influence verlainienne ; c'était l'étape transitoire ; avec Poésies il commençait vraiment à être lui-même. » C’est bien Pergaud, si attentif à la poésie de son ami, qui considérait la « strophe deubélienne » comme « craquante d'images ». Les personnifications sont l’occasion de véritables trouvailles, comme « L’épaule des bouleaux » ou « La lune qu'à genoux le beau silence adore » (« Lunaire », La Lumière natale). La densité des mots, la concentration du sens, coïncident souvent avec la force de l’image :

Le donquichottisme a sa monotonie

Quand les moulins à vent ne tournent qu’en nous-mêmes

(« Jules Laforgue », in Sonnets intérieurs).

Deubel semble partagé entre son goût de la prosodie et de la versification classiques et le désir de briser les codes académiques. Fidèle à Verlaine, il choisit souvent l’impair, varie les rythmes, faisant alterner des vers très brefs et d’amples quatrains d’alexandrins. Tel « Le Chemin Creux » :

Tout un soir puéril s'endort au chemin creux,

Ainsi qu'en un berceau immobile.

Je me suis assis, anxieux,

Sur un talus

Velu

(...)

Des vols hagards et lourds d'insectes las me frôlent

Dans la paix de ce soir hallucinante et moite,

Et j'attribue obstinément à l'arbre sur ma droite

Le geste d'un Jésus diseur de paraboles.

Le vers n’est pas le seul cadre de ces tournures originales. Il suffit de mentionner l’association de mots contradictoires « Extase la Purote », titre d’un court récit en prose autobiographique (1900) dans lequel Deubel rappelle avec fantaisie ses aventures de distributeur de prospectus… « On ne lui connaissait qu'un défaut, – du reste grave – celui de confondre obstinément le rêve avec la vie. Aussi avait-on prénommé Extase et l'on avait ajouté La Purote parce que ses moyens d'existence paraissaient peu certains ». Rien ne définit mieux Deubel que cette confusion du rêve avec la vie, au risque de la misère.

L’ironie caractérise aussi l’écriture de Deubel. Lui-même, dans sa correspondance, décrit sa pensée comme « tendre et ironique » (lettre à Eugène Chatot, 28 juillet 1900). Dans une autre lettre, de 1903, à Alphonse-Marius Gossez, commentant son poème « Abdique, ô roi », il précise y avoir « répudié un peu théâtralement toute attache décadente et symboliste dans un sonnet à la fois décadent et symboliste. C'est une ironie de plus. » Ce second degré constant rend les images encore plus saisissantes.

Mais l’écriture deubélienne ne se définit pas seulement par un emploi particulier de l’ironie, ni par des formulations resserrées et frappantes. L’imagerie de sa poésie témoigne aussi d’une sensibilité originale, comme dans l’évocation attendrie des objets (voir par exemple « La chanson des choses », La Chanson balbutiante). « J'aime et j'aimerai surtout les choses vieillottes, comme abolies, celles aux stagnations lourdes et suggestives qui m'incitent aux voluptés d'un néant proche » observe-t-il. Il considérait « l’émotion de pensée », association du sentimental et de l’intellectuel, comme la marque de son originalité. Dans une lettre du 13 mars 1906 à Louis Pergaud, il dit ainsi observer une progression dans son œuvre depuis La Lumière Natale « purement parnassienne : pas d'âme ou peu ; de la bucolique, de la description, tout cela un peu vide et jamais nourri de la réconfortante idée.»

Cette exigence de Deubel envers lui-même éclaire tout un pan de son caractère. C’est cet orgueil qui fait à la fois la beauté de sa poésie et la malédiction de sa vie. Ne se donnait-il pas cette ambitieuse mission : « Comme une horde dense au milieu de décombres, / Je pousserai mes vers sur le monde futur » ?


Un poète de l’orgueil

Léon Deubel chercha, longtemps, à réaliser son Idéal sans faire de concessions aux nécessités qu'impose la vie pratique. « J’expie dans la misère présente quelque royauté antérieure », confiait-il à Louis Pergaud. Très estimé par un cercle d’artistes et de poètes, il s’arrangea toujours pour faire échouer leurs tentatives de le faire reconnaître. C’est le paradoxe deubélien : aspirer à la notoriété, mais s’en détourner dès qu’elle se présente. Ainsi Émile Bernard, admiratif de son talent, lui confia-t-il un rôle important au sein de sa jeune revue La Rénovation esthétique. Il lui fournit aussi une situation stable et un logement, où le jeune poète pouvait recevoir la visite de quelques écrivains, parmi eux Joséphin Péladan, Paul Fort et Élémir Bourges. Cela n'empêcha pas Deubel, peu à peu, de délaisser ses tâches à La Rénovation esthétique, pour se consacrer exclusivement à sa poésie.

« Il n’y a plus guère que l’orgueil qui me soutienne. » écrivit-il à Jean-Baptiste Carlin deux ans avant son suicide. Celui qui admettait : « Je suis un poète de l’orgueil », assurait aussi : « je vais mourir, je laisserai quelque chose ». Il y a là comme un écho au non omnis moriar d’Horace. Cette confiance en son don poétique passe aussi par l’acceptation de la mort volontaire comme d’une étape inévitable, vers une gloire qu’il finit par admettre ne pouvoir être que posthume. Il s’agit de ne pas rater sa sortie de scène, comme il le formule avec ironie dans son poème sur Laforgue :

Aussi tu préféras correctement sortir

(Hamlet qui réprima le « to be » d'un sourire)

D'un monde mal acquis à tes chevaleries ; (…)

Si Deubel préféra la mort à ce qu’il considérait comme le déshonneur (accepter un « gagne-pain », faire le jeu social), c’est que sa conception de la poésie était sacerdotale. Deubel s’inscrit dans la continuité des grands poètes/prophètes, dont le modèle est Orphée. Cette comparaison n’est pas gratuite dans le cas de Deubel, car lui-même se compare à Orphée au sein même de son poème préféré, « Tombeau du poète » où il assure « savoir à quelle ivre Bacchante / Sera livrée un jour sa dépouille meurtrie ». Orphée remontant des Enfers n’est pas la partie du mythe que privilégie Deubel. C’est à la mise à mort par les Ménades qu’il donne une importance particulière, non seulement au sein de son poème, mais aussi dans une lettre de 1906 à Pergaud, où il éprouve le besoin d’expliciter son intention : il y a là, écrit-il, « toute ma révolte d'orgueilleux et d'artiste, toute mon amertume de sacrifié (avec cette allusion discrète à Orphée déchiré par les Bacchantes)».


Seule la mort peut couronner son œuvre, comme l’exprime ce « Tombeau du poète » qu’il invitait orgueilleusement Pergaud à explorer. « Lis et relis « Le Tombeau du Poète ». Prends-le vers par vers, exprimes-en la moelle. C'est nourri et substantiel et quelle forme ! Je fus tellement ébloui de sa perfection que je l'ai placé aussitôt en tête du livre, certain qu'il ne pouvait pour quiconque passer inaperçu. » (15 mars 1906). Respectant son choix, Pergaud plaça le poème-testament en tête de Régner. Si l’on relit la lettre à Pergaud, cette ascension vers le « vrai » sacré, est précisément le lot des poètes maudits. Lui-même se place au sommet d’un panthéon :

C'est le sonnet vengeur des destinées d'un Vigny, d'un Baudelaire, d'un Villiers, d'un Mallarmé, d'un Deubel.

Il reprit le chemin blasphémé du soleil !

Je le reprendrai un jour après tant d'autres pour découvrir ma patrie qui n'est pas de ce monde.

Après la figure d’Orphée, celle du Christ (« mon Royaume n’est pas de ce monde ») dit bien l’orgueil fou de Deubel, pour qui le sacrifice est nécessaire. Paul Vimereu n’avait pas tort, un an après la mort de Léon Deubel, de souligner chez lui le « courage magnanime du rêve contre la réalité », tout en ajoutant ce triste et véridique constat : Deubel est bel et bien « mort victime de ses rêves impossibles ».


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