« ANDRÉ ! - Monsieur ? - Va porter ce paquet à la petite poste. — Oui, Monsieur. »

"Honoré Balzac, quand il entra dans les minimes à Vendôme, était un garçon joufflu, rouge de visage, mélancolique et silencieux."

"Nous en avons assez de l'homme qui « sait tout » ; il est le fléau de la société."

"Non, tu ne peux mourir, et mes terreurs sont vaines, Ô Muse, ô Poésie, ô véritable amour!"

"Dans ce temps délicieux, quand on raconte une histoire vraie, c’est à croire que le Diable a dicté…"

"De se savoir fautive, elle n’a cure. Plaît-elle ? Son apparition est-elle réussie ? Voilà qui la nourrit, l’enivre, la laisse insensible...

"Le voyage intérieur exige la solitude. Personne n’accompagne un tel itinérant ; le voici rigoureusement seul."

"Les méditatifs-émotionnels ont pour marque propre une sensibilité exquise, délicate, unie à une intelligence fine, souple et pénétrante."

"C’est pourquoi je t’aime, ô calme de la solitude, plus que tout ce qui est vaste, parce que tu es infini !"

"Il est des têtes qui n’ont point de fenêtres et que le jour ne peut frapper d’en haut. Rien n’y vient du côté du ciel."

"J’ai remonté ou descendu bien des fleuves et des rivières de France, empruntant leurs fluides commodités ou chevauchant leurs houles."

"Il m’advient quelquefois, au milieu de la nuit, d’être éveillé par le silence le plus accompli de l’Univers..."

"Heureux qui, déjouant l’énigme du destin/Du songe ou de la vie a préféré le songe."

"Henri Bergson, grand philosophe, grand écrivain, fut aussi, et devait l’être, un grand ami des hommes."

"L’homme moderne s’enivre de dissipation. Abus de vitesse, abus de lumière, abus de toniques, de stupéfiants, d’excitants…"

"Prisonnier de la caverne, me voici seul en face de l'ombre du monde. Après-midi de janvier."

"C’est ce que je me disais dans Saint-Sernin à Toulouse, me promenant sous sa belle nef romane..."

"J'ai mon monde à parcourir, avant de courir le monde. Aux pays qui sont à tous, je préfère celui qui n'est qu'à moi."

"L’ironie est la fille passionnée de la Douleur ; mais elle est aussi la fille altière de la froide intelligence."

Deux récents travaux autour de Cocteau et Marguerite Audoux mettent en lumière le lien entre vie et écriture.

"C’est un panthéiste, qui subit irrésistiblement l’attrait des choses et mêle son âme consciente au grand torrent de la vie universelle."

"Personne ne porta plus loin que Gustave Flaubert le respect de son art et le sentiment de la dignité littéraire."

"Pour de tels êtres, l’intelligence n’est qu’une vitre parfaitement transparente derrière laquelle ils regardent attentivement passer la vie."

"J’ai lu hier pour la première fois le roman d’Huysmans A Rebours et je l’ai lu à Ravenne."