"Régner", recueil posthume du poète Léon Deubel, est désormais réédité aux Editions Complicités.

"Si je pleure parfois sans causes, Mes amis, ne me plaignez pas; J'ai trop aimé l'âme des choses Et les mystères d'ici-bas."

"Et j'écoute, dans la quiétude du soir/De mon cœur apaisé, comme d'un clocher noir/Carillonner les cloches grises de mon rêve."

"Non, tu ne peux mourir, et mes terreurs sont vaines, Ô Muse, ô Poésie, ô véritable amour!"

"Heureux qui, déjouant l’énigme du destin/Du songe ou de la vie a préféré le songe."

"Mon âme est une plaine en l'Infini couchée."

"Pourtant si le feuillage insigne de la gloire, Ô Jammes, flatte encor tes rêves désolés, Qu’il éclaire, baigné de lune, ta nuit noire..."

"Quant au poète-écrivain, eh bien, c’est un chasseur. Sa mission est de rapporter de la beauté pour tout le monde..."

"Je le sais, tout se meurt dans ton âme d'automne..."

"Ce fut alors que Nina, se tournant vers M. Léon Dierx, qui se trouvait assis auprès de moi, le pria de dire quelques vers."

"Ainsi, quand j’aurai dit combien je vous adore, Combien je vous désire et combien je t’attends, Ivresse de l’année, ineffable Printemps..."

"Ce que je trouve de plus beau, c'est la douleur, et si je n'avais pas toujours souffert, vous n'auriez jamais lu de vers de moi..."

"Car nous vivons toutes les fleurs, / Toutes les herbes, toutes les palmes / En nos rires et en nos pleurs / Le bonheur pur et calme."

"O Poètes, quand vous auriez / Les Roses, les Roses soufflées, / Rouges sur tiges de lauriers, / Et de mille octaves enflées !"

"De quel droit mettez-vous des oiseaux dans des cages ?"

"Quel que soit son art, l'artiste apaise le monde, il est précieux en ce qu'il enrichit le cœur de l'homme." Natsume Sôseki

[Poèmes et lectures de la poésie de Pier Paolo Pasolini]

[Extrait de: Paul Léautaud - Entretiens avec Robert Mallet (1950-1951)]

« Gloire du long désir, Idées ! / Tout en moi s’exaltait de voir / La famille des iridées / Surgir à ce nouveau devoir. »

"Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet / Tour à tour amoureux insoucieux et tendre / Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre."

"Sur le sommet de la tour antique, passereau solitaire, tu vas chantant à la campagne tant que le jour ne meurt pas..."

Avant le combat politique, Henri Barbusse se consacrait à la poésie. Florilège...

"Se savoir, c’est plus que se voir !" Découvrez "Chanson" de Jules Barbey d'Aurevilly, tiré du recueil Poussières paru en 1897...

Poème dominical : "Dimanche : un pâle ennui d'âme, un désoeuvrement", de Georges Rodenbach, tiré du recueil Le Règne du Silence, 1891.